Le Réveil du Lion (Suite…)

Alors Balla Fasséké cria l’hymne à l’arc qu’il entonna
de sa voix puissante:
Prends ton arc, Simbon,
Prends ton arc et allons-y.
Prends ton arc, Sogolon Diata

Le Réveil du Lion

Quelque temps après cette entrevue entre Naré Maghan et son fils, le roi mourut. Le fils de Sogolon n’avait que sept ans ; le conseil des anciens se réunit dans le palais; du roi, Doua eut beau défendre le testament du roi qui réservait le trône à Mari Djata le conseil ne tint nul compte du voeu de Naré Maghan. Les intrigues de Sassouma Bérété aidant, Dankaran Touman fut déclaré roi, un conseil de régence fut formé où la reine-mère était toute puissante. Peu de temps après Doua mourut.

L’enfant-Lion

L’Enfant-Lion
Une femme s’habitue vite. Sogolon Kedjou se promenait maintenant sans gêne dans la grande enceinte du roi ; on s’habitua vite aussi à sa laideur. Mais la première femme du souverain, Sassouma Bérété, se révéla insupportable. Elle ne tenait plus en place ; elle souffrait de voir la laide Sogolon promener fièrement sa grossesse dans le palais : que deviendrait￾elle si on déshéritait son fils qui avait déjà huit ans, au profit de l’enfant que Sogolon allait mettre au monde ?

La femme Buffle (Suite et Fin..)

Pendant ce temps la fête battait son plein devant l’enceinte du roi, chaque village était représenté par une troupe de danseurs et de musiciens ; au milieu de la cour les anciens sacrifiaient des bœufs que des serviteurs dépeçaient tandis que de lourds vautours perchés sur le grand fromager suivaient des yeux cette
hécatombe. Assis devant son palais, Nare Maghan écoutait au milieu de ses courtisans la musique grave du « Bolon ».

La femme buffle (suite…)

Et la foule approuva par un grand hourrah. Les filles de Do, portaient toutes ce jour-là leurs habits de fête, l’or brillait dans les cheveux et les poignets fragiles pliaient sous le poids de lourds bracelets d’argent, jamais place ne réunit tant de
beauté. Fier, avec mon carquois au dos, je passai crânement devant les belles filles de Do qui me souriaient de leurs dents blanches comme le riz du Manding.

La femme Buffle (suite…)

Le chasseur dit : « Après les grandes moissons, mon frère et moi sommes partis du village pour chasser ; c’est ainsi que la poursuite du gibier nous a conduits jusqu’aux approches du pays de Do. Nous rencontrâmes deux chasseurs, l’un était blessé ; nous apprîmes par eux qu’un buffle extraordinaire désolait les campagnes de Do ; chaque jour il faisait des victimes, et après le coucher du soleil personne n’osait plus sortir des villages.

La femme buffle (Suite…)

Il se tut et regarda du côté de la porte de la ville pendant un moment. Toute l’assistance, muette, se tourna vers la porte.
Le devin revint à ses cauris. D’une main habile il les fit jouer dans sa paume et les jeta.
— Roi du Manding, le destin marche à grands pas, le Manding va sortir de la nuit, Nianiba s’illumine, mais quelle est cette lumière qui vient de l’Est ?

La femme-buffle

Maghan Kon Fatta, le père de Soundjata, était réputé pour sa beauté dans tous les pays ; mais c’était aussi un bon roi aimé de tout le peuple. Dans sa capitale Nianiba il aimait souvent s’asseoir au pied du grand fromager qui dominait son palais de Canco. Maghan Kon Fatta régnait depuis longtemps, son fils aîné Dankaran Touman avait déjà dix ans et venait souvent s’asseoir sur la peau de boeuf près de son père.

La femme-buffle

Maghan Kon Fatta, le père de Soundjata, était réputé pour sa beauté dans tous les pays ; mais c’était aussi un bon roi aimé de tout le peuple. Dans sa capitale Nianiba il aimait souvent s’asseoir au pied du grand fromager qui dominait son palais de Canco. Maghan Kon Fatta régnait depuis longtemps, son fils aîné Dankaran Touman avait déjà dix ans et venait souvent s’asseoir sur la peau de boeuf près de son père.

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